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Qui était le Maréchal Clabel ?

Après avoir évoqué la place où se situe le Lycée Pierre de Fermat, nous allons parler d'un autre lieu de Toulouse. Un chemin, cette fois -ci un peu plus… sinueux !

Une petite rue comme toutes les autres

La rue mal Clabel ne semble rien avoir de singulier, si ce n’est le fait qu’elle est réputée pour être mal pavée. C’est d’ailleurs ce que Mal Clabel signifie en occitan, des mots « Mal » qui signifie « mal » et de « Clabel » qui veut dire « pavée ». Une histoire finalement pas si folle , bien qu’il ne soit pas commun qu’un nom de rue soit critique envers elle . Si on traverse la rue mal Clabel, on ne constatera rien en particulier. Par contre, si on prend le temps de demander aux habitants pourquoi cette rue mérite que l’on en parle, alors là, l’histoire devient un peu plus folle…

Une histoire hors de l’Histoire

Les habitants du quartier connaissent en effet une folle histoire à propos de leur rue. En effet, avant de s’appeler le chemin « Mal Clabel », la plaque indiquait un autre nom. Un nom qui ne semble pas avoir de lien logique avec l’état de la voirie. D’ailleurs, les plus anciens résidents du quartier évoquent encore « l’avenue du Maréchal Clabel ». Un maréchal aurait donc donné son nom à cette rue ? Mais qui peut bien être le Maréchal « mal pavé » Clabel ? La réponse est… personne !

Un maréchal qui n’existe pas

Si on quitte le quartier et les habitants pour faire un tour aux archives municipales de Toulouse, on comprend tout de suite que rien ne fait état d’un Maréchal toulousain qui ait porté ce nom-là. D’ailleurs , il semble illogique qu’une seule rue sur l’entièreté du territoire national commémore les faits d'armes un ancien militaire. Et pourquoi personne ne porte ce nom de Clabel, ni à Toulouse, ni ailleurs ? L’explication est très simple : le maréchal Clabel n’a jamais existé.

Une explication très simple

La vérité à propos de ce Maréchal inconnu au bataillon, ne raconte ni l’histoire d’un déshonneur, ni la vie d’un déserteur. Elle réside simplement… dans une erreur !

En effet, d’après la légende urbaine persistante depuis l’époque, il s’agirait d’un ouvrier étourdi qui devait poser des nouvelles plaques dans les rues de Toulouse. Malheureusement, étant très distrait par nature, il a lu sur sa fiche de travail « mrcl » et non « mal ». « Mrcl » étant connu pour être l’abréviation de « Maréchal », il a donc écrit et gravé en entier le mot Maréchal, induisant des milliers de personnes en erreur.... posant par la même occasion une sacrée énigme aux historiens ! Mais rassurez-vous, visiteurs du quartier,  la plaque a bien été changée depuis !

 

 

Et vous, qu’en pensez-vous ? Mauvaise écriture de la part du contremaître, ou clin d’œil d’un ouvrier qui voulait laisser sa trace dans l’histoire ? Vous pouvez donner votre avis dans la section commentaires !

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